* Intéressant de voir
ce journal du Québec s'intéresser à ce dossier. Considérez les faits surlignés
en rouge et vous constaterez à quel point le système orwellien est dans la phase
terminale de son agenda de surveillance globale. Le "partenariat public-privé"
est tout aussi scandaleux puisque le système scolaire signe des contrats de
millions de dollars avec des sociétés privées, propriétés des puissants de ce
monde, pour installer ce qui deviendra, prochainement, une prison pour toute
l'humanité! Un jour vient, très bientôt, où nous n'aurons d'autres choix que de
sortir nos enfants du système scolaire...
(Los Angeles) Une école
secondaire du Texas oblige ses 4200 élèves à porter une puce électronique qui
permet de déterminer leur position, une nouvelle politique qui soulève les
critiques des groupes de défense des libertés individuelles, rapporte notre
correspondant.
La puce est minuscule, plus
petite que l'ongle de l'auriculaire. Insérée dans une épinglette, elle émet un
signal qui permet à la direction de l'école secondaire John Jay High, à San
Antonio, au Texas, de savoir où chacun de ses 4200 élèves se trouve dans le
campus.
Implanté cet automne, le
système est obligatoire. Plus tôt ce mois-ci, Andrea Hernandez, une élève de
l'école, a été expulsée après avoir refusé de porter la puce sur elle pour des
motifs religieux.
Selon John W. Whitehead,
avocat et président-fondateur de l'Institut Rutherford, qui défend les libertés
civiles et religieuses, le système baptisé Student Locator Project viole le
droit à la vie privée des élèves.
«Obliger
les élèves à porter une puce sur eux est un concept orwellien, a-t-il dit à
La Presse. Et le refus de porter la puce est puni par l'expulsion.
C'est incroyable. C'est comme si on venait d'entrer dans un univers
parallèle.»
Une question
d'argent
La raison de cette innovation est simple: augmenter
les revenus de l'école.
Les écoles du Texas reçoivent du financement en fonction du
nombre d'élèves présents en classe chaque jour. Les présences sont prises chaque
matin, mais des élèves peuvent parfois être ailleurs dans l'établissement ou en
retard. Avec la puce, on peut
prouver que chaque élève est à l'école durant la journée, et donc recevoir les
fonds.
Actuellement à l'étude dans
une seule école, le projet pourrait bientôt s'étendre à l'ensemble des 112
établissements de la commission scolaire Northside Independent et toucher ainsi
100 000 élèves texans.
Les coûts du projet sont évalués à 500 000$.
La commission scolaire estime pouvoir recevoir
1,7 million en fonds supplémentaires grâce à la prise de présence plus précise
que permet le système.
Après avoir refusé de porter
la puce, Andrea Hernandez s'est d'abord vu interdire l'accès à la bibliothèque
et à la cafétéria. Son renvoi de l'école a été contesté en cour par Me
Whitehead, qui a obtenu sa réinsertion temporaire.
Passage de la
Bible
Pour Mlle
Hernandez et sa famille, des chrétiens évangéliques, le port d'une puce
contrevient à un passage du Livre de l'Apocalypse, dans lequel il est question
du diable qui inscrit un numéro sur «la main droite ou le front» des
gens.
La direction de l'école a
offert à Mlle Hernandez de retirer discrètement la puce de son épinglette pour
régler la question. L'élève a refusé.
La direction de l'école n'a
pas rappelé La Presse, hier.
Me Whitehead note que
les écoles de la commission scolaire sont déjà
munies de caméras de surveillance, dont certaines transmettent des images en
direct aux postes de police de la ville. Ses recherches lui ont
montré que c'est l'entreprise texane AT&T
qui fabrique les puces et qui obtiendrait le contrat d'une éventuelle production
à grande échelle. Il s'agit d'un exemple de la façon dont les fonds publics sont
redirigés pour profiter au secteur privé,
affirme-t-il.
Il est prêt à faire la
démonstration que le programme viole la liberté religieuse du Texas, de même que
le premier et le quatrième amendement de la Constitution américaine, qui portent
sur la liberté d'expression et la liberté d'être à l'abri des
perquisitions.
«La commission scolaire dit
que c'est pour la sécurité et le bien-être des élèves. Or, les écoles
secondaires de San Antonio sont extrêmement sûres, plus sûres que la ville en
général. Mon opinion, c'est que tout ça n'est finalement qu'une question
d'argent.»
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